Conversation 9649 - Quand faire hatov vehametiv

Anonyme
Lundi 8 septembre 2003 - 23:00

Quand doit-on faire la bera'ha "Hatov vehametiv" (je suis sefarade originaire d'Afrique du Nord) ? Pour du vin ? Le fait d'avoir fait le kiddouch sur du vin ou sur du jus de raisin avant un repas a-t-il une influence sur cette bera'ha ? Pour d'autres objects neufs ?

Rav Elie Kahn z''l
Lundi 8 septembre 2003 - 23:00

Si l'on change de vin au milieu du repas, pour un vin qui n'est pas de qualité inférieure à celui que l'on a bu avant, et qui ne se trouvait pas sur la table précédemment, on pourra dire la Berakha de Hatov Vehametiv.
Comme selon certains décisionnaires il faut encore quelques conditions pour pouvoir dire la Berakha, on évite généralement de la dire pour du vin (1).
Si plusieurs personnes profitent d'un objet neuf, on dira Hatov Vehametiv, plutôt que Cheeh'eyanou (2).

1: Piskey Techouvot, 2, p. 519. 2: Choulh'ane Aroukh, O. H., 223, 5.

Anonyme
Dimanche 28 septembre 2003 - 23:00

Au sujet de la question 9649

1. En tant que Sefarade originaire d'Afrique du Nord, dois-je suivre le Piskey Techouvot ou non ?

2. Voici une question plus precise: j'ai l'habitude de faire le Kiddouche sur du jus de raisin (car ma femme et mes enfants preferent ca, et aussi pour ne pas a avoir a boire d'un coup un revi'it de vin). Par la suite, pendant le repas, je bois souvent un demi verre de vin. Dois-je faire Hatov Vehametiv ?

Rav Elie Kahn z''l
Vendredi 3 octobre 2003 - 23:00

1. Le Piskey Techouvoth cite des réponses sefarades comme il en cite des achkenazes. De plus, le fait qu'un rav sefarade donne un psak n'empêche pas les achkenazes de s'y plier (et vice-versa), tant qu'il n'est pas évident qu'il y a des coutumes différentes sur le sujet concerné. Il ne faut pas éxagérer les différences.

2. La berakha "Hatov vehametiv" ne se récite que sur deux sortes de vins, et pas sur du vin et du jus de raisin. De plus elle ne se récite pas si l'on boit seul (or il semble que votre épouse et vos enfants ne boivent pas avec vous).
Des décisionnaires sefarades aussi ont écrit qu'il fallait éviter de la dire (Mekor H'aïm Hachalem, 2, 75, 22).