Conversation 19227 - Confirmation de la conversion a la majorite
Shalom,
1) Je suis ne d'un mariage mixte entre mes parents, mon pere etant Juif de naissance. Puis ma mere s'est convertie et ma egalement converti a l age d un an et demi ainsi que mes deux soeurs respectivement agees de 5 et 8 ans. La conversion a ete effectuee par le Beit Din de Paris.
Or j ai recemment appris que lorsqu on est converti etant enfant, on se doit de confirmer a l age de la Bar-Mitsva sa volonte d etre Juif et de pratiquer les Mitsvot devant temoins.
J ai effectue a 13 ans ma Bar-Mitsva sans qu on me dise un mot de tout cela.J ai maintenant 22 ans et je tiens a preciser que je suis pratiquant et entierement respectueux des Mitsvot.
Ya t il quelque chose que je doive faire?
2) Lorsque je suis appele a monter a la Thora,etc.. doit on dire mon prenom suivi de Ben Avraham ou bien du prenom de mon pere?
En esperant que vous donniez les references a vos reponses,
Merci d avance du temps que vous aurez accorde.
1. Votre conversion est valable et ne nécessite aucune confirmation (Choulh'ane Aroukh Y. D. 268, 7-8).
Un enfant que ses parents ont converti avec eux a effectivement la possibilité quand il arrive à l'àge de la majorité religieuse de résilier sa conversion. Mais s'il ne le fait pas, sa conversion est automatiquement entérinée.
2. Vous êtes appelé Ben Avraham.
Bonjour
vous dite à la question 19227 "Votre conversion est valable et ne nécessite aucune confirmation (Choulh'ane Aroukh Y. D. 268, 7-8)."
Pourtant beaucoup de rabbanime et même je pense dans votre site disent qu'apreès la majorité religieuse "l'enfant" doit prendre lui-même la decision personnel de confirmer sa conversion que ces parents ont souhaité sans son concentement et alors seulement après un peitit exament rapide " l'enfant" sera completemnt convertie.
Dite-moi si il y a du vrai ou pas dans ce que je vient de vous écrire.?
DEUXIEMENT
Supposon qu'un enfant esr été convertie sans consentement, et que l'enfant va dans une école laïque et ne soit pas chomere ou chomerette chabbat jusqu'à l'age de 35 ans et que cette personne devient ensuite partiellement religieux (euse) et qu'à l'age de sa bar ou bat mitzvat n'etait même pas conscient de sa convertion mais que de toute façon il ou elle n'a jamais fait shabbat jusqu'a une age comme indiqué ci-dessus, quelle est son statut ? etait-il (elle) juive pour autant ou non ?
Merci de bien vouloir me repondre rapidement
bonne fête de souccote
1. Rien de tel n'apparait à ma connaissance dans le Choulh'ane Aroukh et ses commentaires. Et cela ne me paraît pas exact.
Je tiens même à préciser que ce que j'ai écrit dans ma précédente réponse, sur le droit qu'a un enfant de résilier sa conversion quand il atteint l'àge de la majorité religieuse ne concerne pas, selon de nombreux rabbins un enfant qui s'est converti avec ses parents (Hatam Sofer, Y. D. 253à
2. Le cas s'est posé dans les termes suivants: un enfant s'était converti avec ses parents, mais avait grandi sans observer les mitsvot.
Quand il voulut se marier, le tribunal rabbinique refusa de le reconnaître comme juif, et ne l'autorisa donc pas à se marier religieusement avec l'élue de son coeur, juive de naissance.
Il fit appel, et le Rav Waldenberg, une des plus grandes autorités halakhiques de notre génération, lui donna raison et prouva, sources à l'appui, que l'on ne pouvait mettre en doute la validité de sa conversion(Tsits Eliezer, 16, 61).
L'enfant que vous décrivez est donc juif sans l'ombre d'un doute.
Je suis né de de père Juif et de mère non Juive, moi même converti à l'age d'un an, vous répondez à une situation similaire (19227) que l'on doit se nommer Ben Avraham.
Ma question est : cela veut-il dire que judaiquement parlant il m'est interdit de me nommer à la thora fils de mon père. Si non, mon père étant décédé, quels sont les lois de deuils que je suis tenu de respecté.
En vous remerciant de vos réponses et en vous souhaitant un chanah tova et hag sameah à vous et toute l'équipe de CHEELA.
Pour marquer notre réprobation face aux mariages mixtes, nous ne considérons halakhiquement pas le fruit d'une telle alliance comme le fils de son père, puisque lui et son père ne sont pas de la même religion.
Vous êtes donc converti (et je vous félicite pour votre choix), mais ne nommez pas votre père en montant à la Tora.
Pour les lois de deuil, vous pouvez consulter les réponses "deuil pour un père non juif". Bien que votre père soit juif, les règles à appliquer sont les mêmes.