Conversation 53348 - Fille de cohen

FB18
Lundi 23 août 2010 - 23:00

Kvod haRabanim,
si un Cohen a eu une relation avec une juive ou une goya, et qu'il s'est mariée après avec une juive par la suite (dans un mariage cacher), si une fille naît de ce mariage, peut-elle épouser un Cohen elle-même ?
Merci de me répondre au plus vite.

Raoul Spiber
Mardi 31 août 2010 - 00:00

Oui,elle peut se marier avec un cohen. Tel que vous le décrivez la naissance de cette jeune fille ne crée pas d'interdiction pour un cohen et la première relation de ce cohen n'a rien à voir avec le statut de ette fille née ensuite .

Netyos
Samedi 16 juin 2012 - 23:00

Suite à la question 63864, un Cohen lui-même divorcé peut-il par la suite épouser une divorcée ?
Et par ailleurs, le fils d'un Cohen et d'une convertie ( c'est étonnant mais mariés religieusement et d'ailleurs très pratiquants) a-t-il bien les droits et devoirs d'un Cohen ?
D'avance merci pour vos réponses.

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Rav S.D. Botshko
Vendredi 29 juin 2012 - 10:01

En réponse à la première question, la réponse, même un cohen divorcé ne peut pas se marier avec une divorcée.
En ce qui concerne la deuxième question, je ne veut pas y répondre, car vous parlez d'une tierce personne et pour répondre, il faut connaitre tous les éléments et nous ne vouilons pas être les instigateurs d'un lachon Hara sur une personne dont nous ce connaissons pas les faits avec précisions.

Cohenchana
Dimanche 30 juin 2013 - 23:00

Chalom

Que représente une fille d'un Cohen dans la Thora?

Merci

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Rav Samuel Elikan
Jeudi 4 juillet 2013 - 13:49

Shalom,
Une fille de Cohen, par son statut social, a plus de droits, mais également plus de devoirs.
Elle peut manger des Kodashim Kalim (au temps du Temple - cf. Bamidbar 18:19), sa purification (tevila) qui lui permet de manger la "terouma" est différente de celle pour "nidda" (cf. TY Pessah'im chap, 1, hal. 1, p. 1b dans l'éd. Vilna), en Babylonie, jusqu'à l'époque des Amoraïm, à peu près, les filles de Kohen avaient une ketouba dont la valeur était plus grande (400 zouz à la place de 200 - c'est d'ailleurs, apparemment, toujours la coutume chez les Samaritains (Shomronim) - cf. "Toldot HaKetouva Be'Israel, p. 49 et en note de bas de page).
D'autre part, toute méconduite de sa part, même une (més)aventure de frivolité - lui vaut la peine de mort (cf. Vayikra 21:9). Nos Sages cependant réduisent cela à un cas particulier de fille de cohen fiancée, etc. (cf. Mishna Sanhédrin 9, 1 et dans le traité de Kareitot). Bien que selon la loi elle peut se marier avec qui elle veut, Rabbi Yoh'anan (TB Pessah'im 49a) est d'avis qu'elle ne peut se marier qu'avec un autre Cohen ou un Talmid H'ah'am, sinon cela fait honte à la "pureté" de la descendance d'Aharon (Rashi, ad loc.). Dans le Talmud, il nous est rapporté que Rabbi Yehoshoua s'est marié avec une fille de Cohen et il en a souffert... L'Admour HaZaken retire de ces propos du Talmud, que le mariage d'une fille de cohen se mariant avec un homme qui n'est pas cohen, n'est pas considéré comme une "séoudat mitzva" (Sh. Ar. HaRav 444, 15) ! Mais ce n'est pas l'avis de la grande majorité des décisionnaires.

Kol touv