Conversation 576 - Devenir juif et prier dans une synagogue
je suis une personne qui n a pas de confession religieuse mais je voudrais savoir si on peut devenir juif sans l etre avant puis je prier dans une synagogue suis je suis pas juif
poue devenir juif il faut passer par une conversion. le fait de prier dans une synagogue ne vous rend pas juif automatiquement. cependant nos synagogue ne sont pas fermées au personnes qui veulent venir voir comment cela se passe.
on vous demandera certainement de vous couvrir la tête, car c'est l'usage dans le peuple juif.
vous pouvez bein sur exprimer dans votre coeur se que vous voulez, mais il ne faut s'adresser a aucun saints ou autres intermédiaires, car nous prions a D... et toute invocation autre est considérée comme de l'idolatrie. D... se trouve à chaque endroit vous pouvez donc prier aussi là ou vous voulez.
Suite à la question 576 où vous interdisiez de s'adresser à des saints ou autres intermédiaires, je voudrais vous faire la remarque qu'un Mohel m'a dit que lors d'une Bérith Milah, il était bon de demander à Eliahou haNavi d'intercéder auprès de dieu pour qu'il réalise ce que l'on désire.
selon ce que vous dites nous ne demandons rien a Elyaou Anavi, nous demandons à D...
la bénédiction vient donc de D... non de Elyaou Anavi
c'est là toute la différence!!!
de même, lorsque nous allons en pélérinage sur la tombe des tsadikims, il est strictement interdit de demander quoi que ce soit aux patriarches eux même. toutes nos requettes doivent être tournées vers D... car toutes les bénedictions viennent de D... qui est "Baal Akokhot Koulam", il détient toutes les forces. Il n'existe aucune autre force que lui!
si nous demandons aux saints une bénédiction ou faveur, c'est de l'idolatrie!
shalom,
Avant tout un grand merci pour votre site, le sérieux et la courtoisie qui caractérisent vos réponses. Suite à la question 4372 (rubrique conversion), pourriez-vous me préciser quelles sont les coutumes qu'on a le droit de pratiquer sans être converti ou en processus de conversion?
Par ailleurs dans la réponse à la question 576 (même rubrique), vous dites qu'il est possible également aux non-juifs d'entrer dans la synagogue. Je suppose toutefois qu'il doit falloir en demander l'autorisation auparavant; dois-je m'adresser directement au rabbin, et si oui, y a-t-il des moments plus opportuns que d'autres pour le faire?
(ça fait 3 questions). Merci d'avance pour votre patience et vos réponses.
Shalom
Non, vous ne devez pas nécessairement demander la permission, les synagogues sont en "entrée libre". Toutefois, si le chorum de dix hommes - le minyane - n'est pas atteint, vous devez dire au responsable (ça peut être le rabbin) que vous ne pouvez pas encore être compté pour le minyane. D'autre part, il est bon que les responsables qui distribuent aux fidèles les montées à la Thora ou l'ouverture de l'Arche sainte et autres parties du service soient au courant le cas échéant afin d'éviter toute situation gênante.
Quant à la réponse à votre première question, je crois que pour quelqu'un qui est en cours de conversion c'est le rabbin qui le suit qui doit à mesure de son parcours lui dire quoi et comment.
Bien à vous, et si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas !
Une amie ,en conversion au consistoire, vient de me téléphoner.
Après un solide parcours, elle vient d'être admise à l'examen écrit .
Maia on lui indique qu'elle ne passera à l'étape suivante (exmane oral ) que lorsqu'elle habitera près d'une synagogue.
Elle pense déménager ,mais ce ne sera pas possible avant plusieurs anénés .
elle devra donc d'ici là rester isolée ,sans pouvoir participer aux activités de la communauté où l'on n'invite que les membres .Elle pourrait pourtant y aller en voiture , si on l'ibvitait
Elle mange cacher ,pratique , allume ses bougies de chabbat .
elle ne sait quoi faire ,
Les offices .Mais une femme n'est pas tenue d'aller à la syna?
Alors? Comment faire?
Et qu'est-ce qui l'empêche de devenir membre ? A-t-elle eu un entretien avec les responsables communautaires ? le rabbin ?
Avec de la bonne volonté, on trouve facilement des solutions pratiques à ce type de problème. Rarement avec une approche bureaucratique qui les complique systématiquement, ajoutant un facteur impersonnel, arbitraire et standardisé à des situations humaines toujours complexes et nuancées.
Suite à la question 18380
Il y a plus 18 mois, mon amie a demandé par écrit au président de la communauté de faire partie de la communauté .
Elle n'a jamais reçu de réponse officielle à sa lettre ( il s'agit pourtant d'une petite communauté ),mais on lui a fait dire que ce ne serait possible que lorsque sa conversion serait terminée.
Ce qui fait que, maintenant,elle n'est jamais au courant des activités .
Situation très lourde à vivre et qu'elle ne comprend pas ;
Y a-t-il un rabbin lè-bas ?
Il faudrait peut être que quelqu'un explique à quelqu'un qu'il existe une Thora en Israël et une halakha ; lorsque qu'un candidat à la conversion a un dossier au rabbinat, on l'accueille et on ne lui met pas inutilement des bâtons dans les roues.
D'autant plus que si la fréquentation d'une communauté et des invitations dans des familles pratiquantes sont une condition de la conversion, car on considère qu'il est important que le candidat voie comment ça se passe, ce que c'est qu'une cuisine juive et un chabbat et la prière, etc., lui refuser cela consiste à s'immiscer dans le processus pour le rendre impossible.
Un peu comme si on n'acceptait de faire entrer sous la Houpa que des couples qui seraient déjà mariés (ce qui revient à rendre tout mariage impossible).
Peut-être faut-il donc commencer par établir des relations personnelles avec quelques familles d'accueil sur le plan privé et petit à petit les choses devraient se "dégeler", lorsque la confiance grandira et remplacera la suspicion.
Suite à 18380
A son arrivée , la "présdente" de la communauté lui avait proposé de devenir membre de la communauté .Sur son conseil , elle a écrit une lettre au Président, son mari .
Lettre qui n'a jamais eu de réponse, quand le Président a su que cette personne était seulement en cours de conversion au consistoire .
alize
Cela illustre parfaitement ce que j'ai écrit ; les relations administratives (écrire une lettre et attendre une réponse) au lieu d'une rencontre où on parle face à face pour trouver la solution humaine à un problème en réalité simple et que seules nos réticences et habitudes de pensées viennent compliquer.
18514 ( suite )
Oui, il y a un rabbin dans cette petite communauté, à 150 km de Paris .
Mon amie lui en a parléplusieurs fois, lui a dit qu'elle n'était pas au courant des activités de la communauté , puisqu'elle ne pouvait se rendre à la schoul à shabbat en voiture.
Celui-ci ,quand elle allait à la schoul,lui indiquait parfois les quelques activités , assez rares.
Maintenant elle n'est plus au courant de rien .
Elle a pssé l'examen écrit de conversion , mais elle est toujours aussi isolée, puisque,néanmoins, elle ne peut officiellement adhérer à la communauté .il lui manque la dernière étape !
Pas facile en province et la solution ?
Il faudrait à mon avis qu'elle prenne rendez-vous avec lui, pas en parler par téléphone, et qu'elle lui expose la situation et l'espèce de cercle vicieux où elle se trouve, entre autres à cause du refus de l'"administration" de la tenir au courant des activités communautaires autres que les offices.
D'autre part, et là c'est en général plus le domaine de madame l'épouse du rabbin, d'étudier la possibilité de la faire inviter de temps à autres pour le chabbat, etc.