Conversation 6067 - Reprimander quand meme
Chers Rabbanim,
Je vous ai déjà questionné à propos de la difficulté de la mitsva de tokha'ha (réprimande), et sur le fait que de nos jours, l'effronterie étant monnaie courante, il est encore plus difficile de faire une remarque à quelqu'un qui n'accomplit pas bien (ou pas du tout) telle mitsva.
Bien que le respect d'une mitsva prescrite par Haqadoch Baroukh Hou soit une cause assez grande pour que l'on puisse supporter l'effronterie de celui qui ne veut pas entendre la réprimande, la plupart du temps on n'a pourtant pas le courage d'aller au-delà.
Cette faiblesse est-elle due à l'impureté répandue dans le monde ?
Sim'ha vehatsla'ha
La question de savoir jusqu'ou il faut aller dans la reprimande (jusqu'a ce que la personne que l'on reprimande nous insulte ... ou nous frappe?) est traitees dans le traite Arakhin.
De ce qu'ecrivent nombre de commentateurs et decisionnaires il ressort que le but de la reprimande a peu de chances d'etre atteint de nos jours, ce qui nous rend quitte de cette mitsva.
Reprimander quelqu'un aujourd'hui peut avoir l'effet inverse.
Il me semble avoir deja ecrit quelque chose a ce sujet sur le site.
Vous pouvez formuler cette idee comme vous l'avez fait.
que faire si l'on a entendu du lachone hara ? doit-on en parler à la personne qui l'a faite, et lui faire la remarque ?
J'ai eu l'occasion de répondre par deux fois à des questions sur l'obligation de réprimander, si vous voulez bien vous y reporter.
En gros cela dépend desa chances que vous avez d'être entendu par cette personne.