Conversation 66047 - Plus de charges que de salaire, Ma'asser?

LightBen
Samedi 20 octobre 2012 - 23:00

Shalom =)

Tout d'abord, je relance ma question 64788.
Ensuite, je relance mes questions 64671 et 64808.

Pour terminer :P
J'ai un bon salaire baruh Hashem mais tellement de charges que mon compte va tomber en negatif et ca m'aiderait de ne pas donner de maasser le mois qui vient. Dois-je donner mon maasser si mon compte est en negatif malgre un bon salaire, a cause des nombreuses charges ?

Merci =)

Emmanuel Bloch
Mardi 23 octobre 2012 - 05:19

Chalom,

Les charges professionnelles viennent en deduction de l'assiette du maasser (materiel achete, salaire de la secretaire, voire frais de baby-sitter, ...), mais pas les charges personnelles (vetements personnels, vacances a la mer ou la montagne...). Si les frais deductibles sont plus importants que votre salaire, vous n'avez pas l'obligation de donner le maasser.

Il existe une somme minimale a donner a la tsedaka dans tous les cas, mais elle est extremement faible. J'en avais fait une estimation sur Cheela il y a un an ou deux de cela. Pour le maasser, gardez a l'esprit qu'il s'agit, selon la position majoritaire des poskim, d'une coutume et non d'une halakha.

melle
Mardi 23 octobre 2012 - 23:00

Bonsoir,
J'aimerai réagir sur la réponse donnée tout a la fin de la question 66047. Vous précisez : "Pour le maasser, gardez a l'esprit qu'il s'agit, selon la position majoritaire des poskim, d'une coutume et non d'une halakha".

Le maaser n'est il pas une mitsva min hatora : asser teasser... ? Et les teroumot et maasserot dont parle dans la torah sur la production agricole ne sont ils que des minhaguim ?
Soit je n'ai pas bien compris la réponse, soit quelque chose m'échappe.
Merci d'avance pour vos précisions,

Emmanuel Bloch
Jeudi 25 octobre 2012 - 08:25

Chalom,

Les teroumot et maaserot sur la recolte sont bien une mitsva de la Torah, puisqu'il existe des versets de la Torah qui les prescrivent. C'est le Maasser Kessafim (le don de 10% de son salaire) dont le statut fait l'objet de discussions parmi les autorites, la majorite estimant qu'il s'agit d'une coutume et non d'une ordonnance rabbinique ou divine. Voyez a ce sujet l'article du rav Kahn z"l sur notre site.