Conversation 67522 - Gueréshom ou Guershom ?
Bonjour,
Dans la parachat Yitro, le nom du fils de moché est guershom.
il y'a un meteg après la voyelle sous le guimel. Faut-il prononcer Gueréshom ou Guershom svp ? Pouvez-vous m'expliquer la règle qui s'applique dans ce cas là ?
Merci
Chalom,
Il faudra prononcer Gueréshom" , le cheva sous le resh étant un cheva na' (se prononçant "é") . Mais, contrairement à ce que vous sous-entendez, la raison principale n'est pas la présence du meteg (ou ga'ayia) mais celle du tseirei sous la lettre guimel qui précède le cheva. Il s'agit là de la 3e règle du cheva na', surnommée guimel, comme "guedola", selon laquelle un cheva survenant après une tenoua guedola (comme le tseirei dans le cas présent) est na' . Cette loi ne s'applique que dans le cas où l'accent tonique est placé sur la dernière syllabe du mot (milera'), ce qui est le cas ici à cause du meteg.
Bivrakha.
Merci suite à la 67522
comment est on sur que les règles de la langue que vous citez sont celles qui s'applique au texte biblique ?. Rachi, parmi ces nombreux commentaires fait il etat précisement de la règle appliquée à guéréshom ? auquel cas il tiendrait celle-ci (comme d'autres) d'une tradition orale . Si ce n'est pas le cas, n'applique t-on pas des règles modernes à un texte biblique ?
J'avoue n'avoir que très rarement entendu un baal koré dire gueréshom ...
Merci de vos réponses toujours interessantes
Chalom,
Du fait que l’hébreu est une langue vieille de plus de 3500 ans au moins, il n'y a pas à proprement parler de règles modernes. Eliezer Ben Yehouda, à qui on doit le renouveau, voire, la résurrection de la langue hébraïque n'a procéder qu'a un raffinement de la langue et des ajouts, inventions de nouveaux termes qui n'existent pas dans la Bible; mais la base est restée la même à quelques détails près, comme par exemple, l'exclusion du vav conversif.
A vrai dire, les "règles" n'ont rien d'officiel. Elles sont en fait le fruit de déductions faites par rapport a la prononciation orale des textes bibliques et ont ete mis sur papier relativement tardivement.Donc vous avez raison, comme la Torah elle-meme, ici aussi la transmission orale précède à l'enseignement écrit.
Bivrakha.