Conversation 710 - Comment faire Teshouva?
Bonjour,
La Techouva est elle possible quelque soit la faute?
D'autre part, quelle est la méthode?
Suffit il de regretter et de ne plus recommencer?
En effet, il n'est pas toujours possible de réparer.
Shalom,
Je vous renvoie evidement au livre "les lois de la teshouva" du Rambam (Maimonide). Ce livre est traduit en français, vous le trouverez dans toute les librairies juives.
Quelque soit la faute, les portes de la teshouva sont ouvertes.
Le Rambam ramène une section du talmud Yoma (86a) que je cite, qui explique que selon la gravité de la faute, le repentir demande d'autres moyens:
Celui qui a enfreint un commandement positif, le repentir lui fait pardonner. 1 paramètre.
Celui qui a enfreint un commandement négatif, le repentir et yom kippour lui font pardonner. 2 paramètres.
Celui qui a enfreint un commandement qui a pour punition la mise à mort ou le carette (le retranchement de l'ame), le repentir et le yom kippour font mettre 'en attente' est le pardonnement final arrive par les épreuves matérielles ou/et spirituelles. 3 paramètres.
Celui qui a fait du hilloul hashem (qui ternit le nom de D... em public), le repentir, le yom kippour et les epreuves font mettre 'en attente', et le pardonnement final arrivepar la mort. 4 paramètres.
Pour chaque cas il y a des explications qui sont trop longues pour rentrer dans une réponse, je vous renvoie encore au livre lui meme.
LA TESHOUVA, EN PRATIQUE ET EN RESUME.
1. Il faut quitter la faute.
2. L'enlever de son coeur.
3. Se promettre de ne plus recommencer.
4. Il faut expliciter la faute avec ses levres (pour soi meme, personne ne doit entendre à part le créateur)
5. Si c'est une faute envers son prochain, il faut acquerir son pardon, sinon D... ne reçoit pas le repentir. Si c'est une faute envers la communauté, en général, il faudra trouver un moyen de s'aquitter de sa faute en participant à la vie communautaire ou en donnant de l'argent au pauvres.
Pour toute ces lois et surtout pour la dernière , je conseillerai d'en parler avec une autiorité spirituel, qui elle, saura diriger vers l'action qui fera vraiment un repentir complet.
Il est une mitsva de pardonner à son prochai et d'etre miséricordieux, afin que D... aussi lui pardonne. Celui qui pardonne facilement, D... se comportera envers lui de la meme façon que lui meme c'est comporté envers son prochain. (L'inverse est vrai aussi)
Beatslha!
Celui qui a enfreint un commandement
dans la question 710 vous avez dis qu il y a 4 type de fautes d'aprés Rambam et 4 type de téchouva:pardon d insisté ms voila je me demande dans la quel des categorie vous mettez la masturbation daprés cela:ds la 1erre ,la 2eme,la 3eme ou la 4eme qui est la + grave(j espere que non)
Shalom,
C'est une question dont je ne connais pas vraiment la reponse. Je vous dirai ce qu'il me semble. Selon les decisionnaires qui pensent que c'est enfreindre une interdiction, cela veut dire qu'il faut le repentir et yom kippour. Il n'y a en effet pas de karet et pas de hilloul hashem.
Autrement dit le repentir le meilleur est de ne plus recommencer. Pour cela organisez vous afin de mettre toute le schances de votre cotes.
Bonne chance!
Bonjour, j'ai 16 ans et depuis quelques mois, je me suis disputé avec un copain avec qui j'étais a l'internat. On etais dans la même chambre et je trouvais déjà avant que cet ami n'était pas une bonne fréquentation pour moi et le jour ou je me suis disputé, j'ai changé de chambre et tout allait mieux pour moi.
J'ai même remarqué que depuis cette dispute, mon comportement s'est amelioré. En bref, ce garçon n'était vraiment pas un bon ami et comme disent les Hakhamim dans Pirké Avot:"eloigne-toi d'un mauvais voisin". Je suis fier de ne plus parler a ce garcon car il risquait de m'influencer vers le mal alors que moi je suis attire par la Tora.
Mon problème maintenant est de savoir quoi faire avec lui quand on approchera de Kippour, je ne lui parle plus depuis longtemps et je veux savoir si c'est une obligation d'aller lui demander des excuses alors que je n'ai pas envie de me rallier avec lui et que je déteste vraiment ce garcon.
Repondez-moi au plus vite et bravo pour ce que vous faites!
Votre histoire commençait si bien, c'est dommage que le final ne soit pas de la même qualité ! Vous avez entrepris un processus de téchouva et c'est excellent. Ça, il faut le continuer et bien entretenir la flamme pour qu'elle reste claire et brillante.
Mais il y a un bout de mèche carbonisée qui risque de produire une fumée désagréable : ne pas souhaiter entretenir des relations avec quelqu'un ne nous autorise en aucune façon à le détester. Nous pouvons réprouver son comportement mais pas haïr sa personne. Alors, avant Kippour, vous pourrez vous adresser à lui pour lui dire en substance, calmement et sans emportement les raisons pour lesquelles vous vous sentez mieux sans lui ; et vous pourrez lui dire que si durant la dispute qui vous a séparés vous lui avez fait du tort ou l'avez blessé, vous lui présentez vos excuses à ce sujet. Cela ne remet pas du tout en cause le fait que vous ne souhaitez pas entretenir des relations avec lui. Mais cela peut - peut-être - le faire aussi un peu réfléchir et même s'il ne vous reçoit pas bien, gardez votre calme et prenez congé de lui poliment sans lui adresser d'autres reproches, en vous contentant de dire que vous avez fait, quant à vous, ce que vous deviez faire. Et sérieusement, arrachez cette "haine" de votre coeur. C'est du poison !
merci pour ttes les réponses précédentes... dans la question 710, qu'entendez vous par epreuves matérielles et ou spirituelles en parlant du troisieme paramètre de la techouvah qd il s'agit d'une averah passible de hayav mtah ou careth?
merci
Toutes les épreuves auxquelles est confronté un homme peuvent être considérées dans le cadre de cette Halakha du Rambam comme une expiation de fautes commises.
Il peut s'agir de difficultés financières, d'ennui de santés etc...
Je tiens à vous remercier pour les réponses et le temps passé.
Un complément de question à votre réponse à la question 710 :
Vous énumérez 4 cas auxquels correspondent des moyens de repentirs particuliers ;
Mais qu’en est-il lorsque l’on a enfreint un commandement positif ou négatif ou bien lorsque l’on a fait du hilloul hashem mais sans avoir conscience de l’interdit (sur un plan spirituel ), c'est-à-dire qu’on a agit avec conscience pour faire qqch, mais que cet acte ne nous procure aucun sentiment de culpabilité car notre système de valeurs est lui différent des valeurs religieuses qui réprimandent. Je pose là le problème de l’avant prise de conscience, de l’avant « Teshouva » ou de celui qui ne croit pas en Dieu et qui se confond avec la société matérialiste contemporaine.
Chalom,
D'apres ce que j'en deduit des Hilhot techouva du Rambam il n'y a pas de differences.,
Bien sur l'ampleur de la faute est differente, mais celle ci etant faite elle necessite l'ensemble de ces reparations.
Le Rambam dit:
"Le bouc emissaire, efface les fautes, legeres ou rigoureuses, intentionnes ou pas....Bien que le repentir efface les fautes et l'intensite du jour efface aussi, certaines fautes sont effaces de suite et d'autres apres un certains temps..."
Il continu en expliquant les 4 sortes.
Toute personne qui n'a pas conscience de sa situation et qui prend conscience apres plusieurs annees devra de toute les facons se repentir pour reparer et 'reorganiser' spirituellement son ame.
Pour ce qui est de l'effacement des fautes c'est un compte que D... - qui sait tout - fait envers cette personne, tenat compte de l'empleur de sa non-prise de conscience.
Chana tova!
Chana Tova à tous
Merci d'avance si pouvez regarder la question 10090
et de très bonnes fêtes...
Je l'ai vu et j'y refflechi, avec l'aide de D... avant Yom kippour.