Conversation 12455 - C'est pas ma faute!C'est celle du Zohar
J'ai une question qui peut paraitre un peu bizarre, mais je tenais a avoir l'esprit tranquille... On m'a dit qu'il etait "bien" de posseder l'ensemble des livres du zoar dans sa maison; il y a quelques temps, je les ai offerts à mon epoux, sous les conseils d'amis proches. Il ne les a jamais ouvert (ou presque), nos enfants ont du les ouvrir une ou deux fois, mais de maniere generale ils sont rangés dans la bibliotheque du salon. Depuis cette periode, notre couple "bat de l'aile". Je ne dis pas que ces deux histoires sont liées mais elles correspondent bizarrement dans le temps. Je me dis que peut-etre que ces livres sont trop "forts" pour etre dans un foyer quelquonque... Merci pour votre aide.
Vos enfants lisent couramment l'araméen ?
Suite à la question 12455: Absolument pas, nos enfants ne lisent pas l'arameen; mais je signalais le fait qu'ils ont ouvert ces livres (zoar) de temps en temps, parcequ'en fait ce sont pratiquement les seules occasions ou ces livres ont été ouverts. D'autre part, comme j'ai souvent entendu qu'il etait "bon" d'avoir ces livres chez soi, meme sans les lire (d'ailleurs je crois qu'il faut atteindre un certain age et un certain degré en Torah pour les etudier), je me suis dis qu'ils avaient sans doute une certaine "influence" en etant dans une maison...
Les "bons" livres qu'on a chez soi induisent une atmosphère positive, un certain état d'esprit qui consiste à être quelqu'un pour qui ces livres ont une valeur. Ils constituent en quelques sortes notre horizon spirituel et culturel, notre "vouloir-être".
Mais ils peuvent aussi, consciemment ou non, être source de tension. Ils "gênent". Il y a certaines choses qu'on ne doit pas faire lorsqu'ils sont "à découvert", par pudeur ou par égard.
On se sent "surveillé" plus que "veillé sur". C'est que ça ne fonctionne pas magiquement. Ce ne sont pas des talismans, ni gris-gris, ni porte-bonheur.
Quant à leur étude, ce n'est pas tant l'âge ou le degré en Thora qui comptent que l'engagement qu'une telle étude suppose et qui d'ailleurs ne peut se mener seul, du moins pas au-delà de l'apprentissage de son alphabet, de son lexique et de sa syntaxe, ces termes ayant à être pris métaphoriquement.
Alors s'ils vous dérangent mettez-les dans un placard ou offrez-les à la bibliothèque d'une synagogue ou d'une école. Mais sachez quand même que parfois ils jouent un rôle de révélateur ou de catalyseur (dans lequel ils ne sont pour rien - c'est de nos réactions qu'il s'agit), Alors ne mettez pas tout sur le dos de leur reliure et faites face ensemble avec votre mari pour régler la situation. Avec l'aide de Dieu vous en sortirez affermis et renforcés et... vous pourrez ressortir les livres du placard.