Conversation 16399 - Les deuteronomistes et moi
Comment peut-on concilier foi et critique? Que faire devant les versions contradictoires entre ce que disent la science et Berechit de la venue de la vie sur Terre? Comment répondre efficacement à ces thèses archéologiques très "tendance" qui voudraient faire de la Torah un plaidoyer politique rédigé par l'élite judéenne "deutéronomiste" du VIIè siècle avant le début de l'ère vulgaire?
Est-il condamnable de ne pas croire beemouna shlema aux 13 ikarim (bien que je souscrive à ceux de l'hymne Ygdal)?
Pourquoi les concilier ?
Devons-nous nécessairement admettre des thèses explicatives qui visent seulement à vider les textes de leur contenu de signification en formulant des hypothèses toujours controversées et qui n'ont qu'un seul fondement : le refus d'admettre que la prophétie hébraïque a vraiment existé. Parce que imaginez ce que cela voudrait dire, si on l'admettait ? Peut-être que Israël c'est vraiment le peuple élu ? Alors peut-être que nous (les non-Juifs ) devrions écouter un peu plus ce qu'Israël a à nous dire ? Peut-être que la renaissance de l'Etat d'Israël a quand même une sugnification qui dépasse les péripéties et les aléas de l'histoire ?
Vite, vite, critiquons ! ça ne tient pas debout, mais il en restera toujours quelque chose, nous aurons au moins réussi a semer le poison du doute et si ce n'est pas un poison violent, il est quand même d'autant plus mortel à échéance que le sujet n'a pas conscience d'être empoisonné mais qu'il se croit, par le doute, guéri de la crédulité.
Je ne comprends pas comment on peut ne pas croire (pour conserver votre vocabulaire) aux 13 articles dits de foi et souscrire à l'hymne yigdal qui n'est rien d'autre que la mise en vers de ces mêmes 13 articles. Il me semble que ce ne sont pas les voies de Dieu mais celles des hommes qui sont impénétrables...