Conversation 3793 - Avis medicaux divergents
Bonjour monsieur le rabbin,
Si un docteur "goy" dit à un patient attient d'une maladie qu'il doit prendre des médicaments le jour de shabbat ou bien manger à Kippour et que l'avis d'un medecin juif dit le contraire, qu'il peut très bien jeuner à kippour ou s'abstenir de prendre des médicaments à shabbat, lequel doit on écouter ? est ce que dans ce cas, la religion d'un medecin juif ( religieux ou pas) prevaut sur les qualités de l'autre medecin ?
Meme question sur deux médecins juifs qui ne sont pas d'accords sur un traitement à prendre pour shabbat ou kippour, lequel doit on écouter ?
Merci pour votere réponse et votre grande sagesse !!!
Avant de repondre a votre question, il faut savoir qu'il est difficile, et peut etre dangereux, de repondre a ce genre de question d'une maniere generale, et qu'il est
indispensable, pour chaque cas medical precis, de consulter un Rabbin competent.
La guemara, a ce sujet, ne fait pas de difference entre medecin juif ou goy, et lorsqu'il y a
divergence d'opinions entre les medecins, il faut suivre l'avis du medecin considere
comme le plus qualifie, ou eventuellement celui de la majorite. En cas de doute, il faudra
etre rigoureux sur le plan medical quitte a etre plus souple envers les interdictions de
Chabbat ou y.kippour. Par ailleurs, l'avis du patient lui-meme rentre aussi en ligne de
compte, et si, par exemple, il sent qu'il a besoin de manger ou boire y.kippour, il devra le
faire meme si les medecins n'y voient pas necessite, a moins bien-sur que cela ne lui soit
contrindique par les medecins. Cependant, il est toujours conseille, dans la mesure du
possible, de prendre l'avis d'un medecin juif pratiquant qui soit au moins autant qualifie
que les autres, et qui, connaissant les valeurs des chabbates et fetes, pourra donner un
avis plus sur quant a la transgression de ces derniers. Pour ce qui est de prendre les
medicaments le chabbat, ceci n'etant interdit que par les Sages et non par la Tora, on
pourra facilement prendre ses medicaments sur l'avis de son medecin. Aussi bien
Y.kippour, s'il ne s'agit que de prendre des medicaments sans autre nourriture, et meme
avec un petit peut d'eau, cela ne consiste pas reellement en une rupture de jeune, et l'on
pourra donc agire ainsi si il y a le moindre doute d'aggravation ou de compliquation du
malade. Que D... accorde la "refoua chelema" a tout Israel, et que nous voyions bientot
la "gueoula" par le merite de l'observance du chabbat.