Conversation 39179 - Entre Abraham et Sarah
Cher Rabanim,
je me pose quelques questions sur la parachat "Vayera" et j'espère que vous pourrez m'eclairer.Vayera.
Abraham sait depuis longtemps déjà qu'il va avoir un enfant conçu par lui et sa femme Sarah. Ceci dans la parachat Lech lekha.
Alors :
1°) Dans la paracha Vayera, pourquoi D.. lui envoit-il encore des anges pour lui annoncer encore une fois cette bonne nouvelle ?
2°) Sara a rit. Mais quand Abraham lui demande pourquoi elle a rit,.elle a nié car elle "prit peur". question : Ma question : Elle avait peur de quoi et de qui ?
3) on dit qu'elle avait un don de prophétie plus grand que Abraham. Pourquoi donc n' a t-elle pas "vu" qu'elle allait enfanté ?
4) enfin, il est étrange que Abraham, qui savait depuis longtemps qu'il allait avoir iun "enfant" de Sarah, n'ai rien dit à sa femme depuis tout ce temps !! pourquoi donc l'a t'elle découvert à son insu lors du discours des voygeurs /anges dans la tente ? Abraham ne parlait il pas à sa femme ? Ne lui a til pas raconté tout ce que D.. lui avait dit dans la paracha Lekh Lekha ? elle l'aurait surement cru si il lui avait dit tout ce que hachem lui avait promis !!N'était elle pas aussi une très grande tsadikette et n'avit elle pas une emouna sans faille ?
Bref, comportement étrange d'abraham ( qui cache à sa femme la joie d'être mère jusqu'a la venu des voyageurs), comportement étrange de Sarah peur et nié d'avoir rit...) etc....
voilà !!
Merci encore pour vos réponses !!
Le récit de la Tora ne fait jamais abstraction ni des passions ni des faiblesses ni des émotions humaines.
En d’autres termes, tout porte à croire qu’Abraham – et donc Sara – savaient depuis que Hachem leur avait ordonné de quitter leur pays pour se rendre en terre de Canaan qu’ils deviendraient les ancêtres d’une grande nation (Berèchith 12, 1 et suivants), mais ils ne savaient ni quand ni comment.
C’est lorsqu’ils ont reçu la visite des trois anges qu’ils ont été instruits de la naissance d’Isaac.
Quand au « rire » qui sous-tend le nom de notre patriarche, il traduit le caractère paradoxal des circonstances de sa naissance : Un père âgé de cent ans, une mère âgée de quatre-vingt-dix ans, et la fin d’une attente sans issue.
Il peut signifier aussi, comme l’explique Rachi (ad Berèchith 17, 19), le rire (tse‘hoq) d’Abraham, lequel exprime les dix épreuves qui lui ont été imposées [numériquement égales à yod], les quatre-vingt-dix ans de Sara [numériquement égaux à tsadei], les huit jours de la circoncision [numériquement égaux à ‘heith] et les cent ans d’Abraham [numériquement égaux à qof].