Conversation 48947 - les peintres le shabbat et yom kippour

jules12
Lundi 21 septembre 2009 - 23:00

Chana Tova à toute l'équipe de Cheela,

Je me permets d'utiliser Cheela express car ma question concerne le chabbat et kippour à venir.
Je dois faire faire repeindre mon appartement par une entreprise et je souhaitais savoir s'il était permis de faire travailler les peintres chabbat et yom kippour sachant que je ne serai pas présent dans mon appartement ces deux jours là.
Merci

Rav Reouven Ouziel
Mercredi 23 septembre 2009 - 03:55

C'est absolument interdit car ils travailleront nommément pour toi, et cela befarhessia [=publiquement]. Voir réponse 46169.

jules12
Mardi 22 septembre 2009 - 23:00

suite a la question 48947
merci pour votre reponse

une precision neanmoins:
j ai pu lire au travers des reponses du site qu il etait permis d avoir une femme de menage non juive chabbat a la condition qu elle ne transgresse pas chabbat pour son employe juif
Ds ce cas qu est ce qui distingue mon peintre d une femme de menage et qui cause l interdit de le faire travailler ?

merci

merci

Rav Reouven Ouziel
Mercredi 30 septembre 2009 - 05:28

Il n'y a pas de différence essentielle, car il ne faut pas qu'un non-juif travaille pour un juif le Shabbat.

Utiliser une femme de ménage non juive n'est possible que dans quelques cas limites [p. ex. pour un enfant ou un vieillard malade (mais pas en danger)].

estrella06
Mardi 29 septembre 2009 - 23:00

Rav Reouven Ouziel
Suite à la 48978 Chalom,
Je ne vois pas quel est le danger immédiat du vieillard ou de l'enfant qui autorise à la femme de ménage non-juive ou au peintre non-juif à travailler pour un juif le jour du Shabbat ou du Kippour !
Je peux comprendre pour d'autres métiers liés à la santé (aides soignants, infirmiers, ...) mais pour du ménage ?! Pourriez-vous développer s'il vous plait ?
Merci.

Rav Reouven Ouziel
Lundi 12 octobre 2009 - 04:38

Utiliser une femme de ménage non juive pour [p.ex.] un enfant ou un vieillard malade mais pas en danger, c.à.d. 'hole cheene bo sakana [=malade mais pas en danger de mort] est permis, car tout soin ne nécessitant pas de transgression min hatorah [d'un interdit de la torah mais seulement des décrets des sages] est permis par l'intermédiaire d'un non-juif.

De même, s'il y a un besoin pressant pour la communauté nécessitant une action interdite par les sages, il sera permis d'employer un non-juif [voir Shoulkhan Aroukh chap.307 par.5].