Conversation 49936 - Brakha sans kippa
Bonsoir,
Lorsqu'on est empêché de se couvrir la tête lorsque l'on consomme du pain ou autre, quelle est la moins mauvaise solution : penser à la berakha et consommer ensuite (certains poskim disent que penser mentalement est équivalent à prononcer) ou prononcer la berakha et consommer (tête non couverte)?
Concernant la berakha a'harona la guemara et en l'occurence dans berakohot, l'école d'Hillel et de Chamaï s'accordent pour dire que l'on doit faire le birkat à l'endroit où l'on a consommé (sauf oubli pour Hillel) mais ils n'autorisent pas de quitter sciemment sa place pour faire le birkat dans un autre endroit.
Alors toujours dans le même contexte (empêchement de se couvrir la tête), vaut-il mieux réciter son birkat mentalement ou le prononcer à un autre endroit où l'on pourra se couvrir la tête?
En tout état de cause il est bien évident qu'il vaut mieux ne pas se trouver dans ces situations et ne pas consommer dans ces conditions mais comment faire lorsqu'on est entouré de goyim dans le monde professionnel?
Merci.
Quand il s'agit de la berakha sur un aliment, étant donne que c'est une courte bénédiction, je crois qu'il est possible de trouver un instant pour se couvrir la tête avec quoi que ce soit et faire la berakha.
Pour le birkat hamazon, il vaut mieux s'éloigner [même si cela vous oblige à le faire autre part que là où vous avez mangé], et en aucun cas faire une berakha sans vous couvrir la tête, ou mentalement [Shoul'han 'Aroukh chap.91 par.3].
en rapport avec la question 49936 sur la berakha sans kippa.
Bonjour à tous
Je me pose la question de savoir que faut-il choisir entre avoir la possibilité de reciter une beralha sans kippa ou ne pas faire du tout de berakha avant de consommer un aliment.
Si on ne peut vraiement pas se couvrir la tête.
Et en supposant que l'on soit entouré de goyim et que l'on paraitrait presque d'un fou si ou se couvre la tête avec le bras?
Que choisir? La peste ou le cholera?...
Il est impossible de manger sans berakha [interdit de profiter de ce que Dieu nous donne sans lui demander la permission et sans le remercier, Berakhot 35a], et il faut avoir la tête couverte [par respect envers Dieu, et pour être conscient qu'il faut le craindre à chaque instant, Shoul'han 'Aroukh chap.2 par.6].
Il faudra donc trouver un moyen de couvrir un instant sa tête le temps de la berakha, et ne pas manger de pain pour ne pas avoir à faire le birkat hamazone qui est trop long pour pouvoir le faire discrètement.