Conversation 72444 - C'est casher de circoncire un non-juif ?

emeth456
Dimanche 10 novembre 2013 - 23:00

bonjour je suis de père juif et de mère non-juive et pour faire plaisir à mon père j 'ai été circoncis à 8 jours
j'ai toujours eu des problèmes d identité ("juif pour les non juif et non juif pour les juif") de plus j 'ai tous les symptômes de quelqu'un qui a subi un viol dans son enfance...
je voulais savoir si c 'est casher de faire circoncir un enfant qui n'est PAS JUIF à 8 jours? merci

Nathaniel Zerbib
Lundi 11 novembre 2013 - 10:35

Chalom,

Je compatis à votre souffrance morale dans laquelle vous vous trouvez, bien que je n'ai pas vraiment compris son origine.

Si cela peut vous rassurer, il existe en France des centaines de cas comme le votre. Effectivement, il n'y a aucune interdiction de circoncire un enfant non-juif. Cependant, cette circoncision n'a pas force de loi et la personne devra refaire couler une goutte de sang après sa conversion afin qu'il soit considéré comme ayant accompli la mitsva.

Bivrakha.

rafi7518
Dimanche 10 novembre 2013 - 23:00

bonsoir à propos de la question 72444
la question est certainement mal posée mais c'est vrai que peu nombreux sont les juifs qui comprennent les enfants de père juifs et de mère non juive ...
en tout cas voir la réponse 58903 : une circoncision qui n'est pas faite dans la kedousha (c'est à dire sur un enfant juif) est une "sorte de mutilation" qui peut avoir des répercussions psychologiques graves
cela m'a été confirmé par plusieurs rabbins orthodoxes egalement
de plus, en lisant les nombreux temoignages de ce site, cette souffrances transparait dans bcp de temoignages
bivraha

Rav Samuel Elikan
Samedi 16 novembre 2013 - 12:00

Merci de votre contribution.

Heeb
Vendredi 15 novembre 2013 - 23:00

72453
Pour tempérer quelque peu le propos et délivrer un témoignage contraire, je suis moi même issu d'un mariage mixte et j'ai été circoncis au 8e jour car telle était la volonté de mon père.
C'est cet acte, insignifiant au plan halakhique, qui m'a amené à entreprendre une démarche de conversion (en cours).
Ce geste fait, me semble t il, perdurer le peu de zera Israël qui demeure dans l'enfant mixte comme une farouche persistance à ne pas disparaître malgré la faute (du père). Ce qui le conditionne au tikoun en l'amenant petit à petit vers le Mikvé...
La mixité est un problème lourd mais ce n'est pas tant du fait de la condition identitaire de l'enfant que de la manière dont il est perçu par certains personnes de la communauté.
Il y a une opinion - certes minoritaire - qui encourage les enfants issus d'union mixte à aller vers le guiyour.
(Rav Kalisher, Rav Amsellem, Rav N.E Rabinovitch...)
Shaouva tov

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Rav Samuel Elikan
Jeudi 21 novembre 2013 - 15:47

Merci de votre contribution.