Conversation 53732 - Juif et banquier ?

Pour favoriser les relations commerciales et pour éviter que l’interdiction du prêt à intérêt ait pour résultat de les paralyser, les rabbins ont imaginé une formule, appelée היתר עסקה, selon laquelle un prêt peut, dans certaines conditions, être considéré comme un investissement ouvrant droit à un partage des bénéfices entre prêteur et emprunteur.

Un grand nombre de banques israéliennes fonctionnent sous ce régime dans leurs rapports avec leurs clients.

L’interdiction du prêt à intérêt ne concerne que les relations entre Juifs (Devarim 23, 20 et 21). Elle peut éventuellement s’appliquer en France, sauf stipulation de היתר עסקה, mais uniquement pour les banques dont la majorité du capital appartient à des Juifs.