Conversation 11138 - Activites mixtes au Bne Akiva
Shalom Rav,
Je suis cette année revenu en France dans le cadre d'une shli'hout pour le bné Akiva apres mon passage chez vous à la yeshiva et mon annee d'armée .
J'ai alors proposé aux responsables de ma communauté(pas de rabbin) d'ouvrir un local, ou le shabbat, les enfants pourront se retrouver pour participer à des activités tels que oneg shabat et min'ha...
J'ai recu l'adhesion de tous... malheureusement je suis soumis a plusieurs pressions et je ressens le besoin d'être soutenu hala'hiquement, notemment dans les regles de mixité...
Ai-je le droit de faire des activités mixtes ?
Merci d'avance Rav.
Elie Glauberg
Cher Elie,
Mes félicitations pour ton initiative.
Il est dificile de répondre à ta question sans connaître le public auquel tu t'adresses. S'agit de familles religieuses ou traditionnelles. Vont-ils à l'école juive ou à l'école laïque.
S'il s'agit, come je le suppose de jeunes qui ne sont pas particulièrement religieux, il ne faut pas renoncer aux activités à cause de la mixité. Ces jeunes vivent dans une société mixte, tant à l'école que dans la façon de vivre de leur famille.
Il n'est pas nécessaire que le mouvemnt de jeunesse exige un comportement religieux tel que l'on peut le connaître en Erets Israël.
Mais il faut veiller aux respects de la Halakha, c'est à dire qu'il ne faux pas qu'il y ait de contacts physiques entre les garçons et les filles, les activités sportives ne seront pas mixtes. On n'organisera pas de sorties à la piscine. Il faut veiller aussi à ce qu'il n'y ait pas de Yihoud (isolement) entre un garçon et une fille. Il faut aussi exiger un minimum de décense dans l'habillement
Le fondement Halakhique de ne pas interdire complètement la mixité tient sur le principe que la Halakha n'a pas interdit à un jeune homme de parler à une jeune fille et qu'elle n'a pas interdit non plus à des jeunes gens et des jeunes filles de se retrouver pour autant que l'on respecte les règles mentionnées plus haut.
Certes, un passage de Guemara de Soukot enseigne que l'on doix séparer les hommes des femmes au Beth Hamikdash ainsi que lors d'un rassemblement à l'occasion d'un deuil. Mais cette loi n'est pas universelle. La séparation a été demandée là où il faut du receuillement.
Il est vrai que certaines autorités halakhiques sont beaucoup plus sévères et qu'elles pensent qu'aujourd'hui particulièrement étant donné la dépravation que l'on rencontre parfois, qu'il faut être particulièrement sévère.
Personnellement, je ne pense pas qu'il faut être aussi sévère, en particulier dans le contexte dans lequel tu évolues.
Je pense aussi qu'il faut enseigner qu'il faut voir en une femme d'abord une personne et ne pas la considérer comme objet de tentation. Parfois une sévérité exagérée, en particulier pour des jeunes qui n'ont pas encore atteint un véritable niveau, peut avoir des effets pervers. On parle tellement qu'il faut s'éloigner de la femme que l'on finit par ne voir dans une femme qu'un objet, alors qu'elle est avant tout une personne.
Pour conclure, tu peux organiser des activités mixtes en faisant ce qui est en ton pouvoir pour que la Halakha soit respectée. C'est une très grande Mitsva d'organiser des activiés qui sortent les gens du monde de valeurs auxquelles elles appartiennent pour leur montrer les beautés de la Torah.
Et je termine en priant Hachem pour qu'Il bénisse toutes tes activités et que tu puisses être un intermédiaire pour rapporocher nos jeunes vers Hachem
Yehi ratson chetichré chehina bemaassé yadékha.
apres avoir deja la question sur la mixite au bne akiva en israel comme en France, ca me revolte de voir que vous justifiez tout a fait la mixite en disant que la societe est mixte alors il faut permettre cela . Avec ce raisonnement on peut permettre bbeaucoup de choses, le mensonge, le lachon ara...la mixite entraine obligatoirement le contact physique voir meme des choses plus graves , des interdits de la torah . n'est ce pas assez grave. Dans le quartier ou j'habite iil y a des haredim et des dati leoumi . Quand je vois des Dati Leoumi garcon et fille je les voie souvent se toucher .. et il n'a pas de honte. Comment se fait il que les rabanim de ce courant n'interdisent pas la mixite. Autres exemple : le cherout leoumi ou les filles quittent la maison a 19 ans et sont livrees a elles memes dans un cadre mixte.LA HALACHA NE PRIME PAS ?
Le rav Botshko (11138) a explicitement formulé l'impératif du respect de la halakha dans les relations entre jeunes dans les mouvements de jeunesse. Il semble que vous n'ayez pas tout lu ou pas tenu compte.
Il est extrêmement facile de prétendre éclairer le soleil. Mais comment faire pour éclairer la nuit ? Abandonner à eux-mêmes ceux qui ne sont pas encore suffisamment proches pour pouvoir entendre la parole de la loi mais pas non plus suffisamment loin pour ne pas s'y intéresser ?
Beaucoup de choses ont été écrites sur le verset 126 Psaume 119 : "Il est temps d'agir pour Hachem, ils ont transgresser ta Thora". Ce verset, dit le Talmud, se lit dans les deux sens : dans une situation donnée, lorsque la Thora a été transgressée, il faut agir pour Hachem. Mais il y a des cas où pour agir pour Hachem, il faut transgresser la Thora.
Lorsqu'il y a un incendie le Chabbat, on a le devoir de sauver les Ecritures saintes (a priori, sifré Thora, mézouzot, téfiline et sifré névoua écrits sur parchemin ; par extension, même les livres imprimés). Mais les midraché agada qui ne devaient pas être a priori mis par écrit, qu'en fait-on ? On enseigne (Sofrim 16:10) on les sauve en vertu du principe que pour agir pour (l'honneur de) Hachem, on transgresse la Thora. Et si on le fait pour sauver des livres, les enfants d'Israël ne méritent-ils pas au moins autant de sollicitude ? Or, je dis que la situation où ils se trouvent est comparable à l'incendie et qu'il faut les en sauver.
Que ceux qui ont peur du feu restent chez eux, mais qu'ils n'entravent pas le travail des pompiers.
je viens de lire votre reponse mais je n'en suis vraiment pas satisfaite . Comment pouvez vous expliquer que la hachara du bne est miste alors que ces jeunes viennent dans le but de se renforcer dans la torah si je ne me trompe pas ... que fait le mouvement dati leoumi contre la mixite chez les jeunes . Dans la torah on dit bien que giloui arayot c'est un des interdits les plus graves - si on doit choisir entre mourir et ca il faut choisir la mort.
pour les filles qui font le cherout leoumi par exemple ce sont des filles plutot engages dans la torah ! Comment peut on permettre de les mettre dans des situations ou elles risquent d'echouer... !
Je n'ai pas dit que j'étais pour la mixité sous toutes ses formes et dans tous les cas. J'ai dit que j'étais contre sa condamnation sous toutes ses formes et dans tous les cas. J'ai cité pour commencer la réponse du rav Botshko. Si vous l'avez lue, ainsi que la question à laquelle il répondait, vous constaterez que le contexte en est clair.
Cependant, il est vrai que la société est mixte. A moins de condamner définitivement toute insertion sociale et professionnelle, il faut bien en tenir compte. La responsabilisation fait aussi partie de l'éducation. Que proposez-vous ? mettre les filles (et les femmes) sous tutelle ? Bon, elle ne fera pas son chérout léoumi (comme éducatrice, infirmière, assistante sociale, etc.) Elle ne travaillera pas ? Jamais ? Elle restera cloîtrée chez elle ? Elle ne sortira pas dans la rue, ne prendra pas l'autobus parce qu'elle risque de rougir si quelqu'un la regarde et Dieu préserve peut-être de sourire en réponse ?
Ah ! mon Dieu ! Tu as créé un monde où nous sommes soumis à de fortes tentations !
Comment peut on permettre de mettre les créatures dans des situations ou elles risquent d'échouer... !
votre explication pour permettre les activités mixtes pour des jeunes-a priori- est plus que surprenante.c'est clairement et explicitement interdit par tout les poskim,et n'a jamais été meme envisagé dans aucune communauté juive ni ashkenaze ni sefarade.
Ceci na rien a faire avec l'insertion sociale ou le travail dans notre societé qui est mixte ,la femme y a autant la possibilité de travailler que l'homme ,qui a la meme tora et les memes obligations,du moment qu'ils respectent les lois de Tsniout.
Quand a comparer le sherout leoumi et les activités mixte du Bne Akiva a la rue ou l'autobus...de qui se moque-t-on? de la Halacha ?
Alors
1. je ne comprends pas pourquoi condamner le chérout léoumi.
2. En matière de halakha je n'ai pas d'opinion. Je ne suis pas posseq. J'essaye d'expliquer quels en sont les tenants et aboutissants. Il suffit souvent qu'un des "attendus" de la situation en question soit négligé ou passé sous silence pour que la réponse s'en trouve biaisée.
Les rabbins ont l'habitude de répondre à la question telle qu'elle est posée. Ont-ils été mis devant l'alternative décrite dans la question posée au rav Botshko ? (sans compter que votre généralisation me semble un peu hâtive : par tous les posqim ? Voir Séridé Esh, I, 77 tsav hashaa)
3. POur la rue et l'autobus, vous avez raison : c'est un mileiu bien moins protégé que celui d'un mouvement de jeunesse encadré par des éducateurs. On court donc beaucoup plus de risques dans l'autobus et dans la rue où nous sommes livrés à nous-mêmes. Quant à savoir qui se moque de la halakha, il suffit de constater qui insulte qui pour le savoir.
Personnellement je serais a priori opposé à la mixité dans les mouvements de jeunesse même si la halakha n'intervenait pas. Je pense que des activités éducatives doivent être spécifiques aux personnes auxquelles elles s'adressent et les besoins et méthodes pour les garçons et les filles sont loin d'être identiques.
Chalom Rav,
Concerant la 14559; J'aimerai juste preciser aupres de "Dalia11" que j'ai moi-meme fait mon chirout leoumi (et j'en suis plutot fiere) et que:
1/ les filles en quittant la maison a 19 ans (c'est deja de grandes filles!) ne sont pas livrees a elles-memes, mais suivies par une equipe de responsables de la "agouda" du chirout leoumi, suivies aussi par les personnes responsables à l'endroit ou elles font leur chirout, et regulierement reunies pour faire un point sur leur activité. Evidement ces filles sont moins livrees a elles-memes que si a 19 ans elles etaient parties travailler directement (la consideration qu'elles recoivent par les responsables de l'endroit ou elles "travaillent" pendant le chirout n'a absolument rien a voir avec celle recue par les employeurs en general). En fait, toutes les bonnes raisons de faire son chirout mises à part, c'est aussi un lieu de transition et d'entree "en douceur" dans la vie active d'adulte, avec un encadrement approprié à l'appui.
2/ Je n'etais vraiment pas "plutot engagée dans la Torah" a l'epoque ou j'ai decidé de le faire, et j'en connais sans trop reflechir au moins une quinzaine comme moi, et c'est quelquepart surement aussi grace a ce chirout, qu'aujourdh'ui je "surfe" sur cheela, grace a cette approche de la Torah que je n'aurais pu avoir dans un autre cadre à cette epoque.
La vie est une grande "situation ou l'on risque d'echouer" et c'est pourtant pas une raison d'arreter de vivre, ou de ne plus donner naissance.
Merci pour le témoignage.
Nous versons cette pièce au dossier.
suite à la question 14509.
C'est quoi le cheroute leoumi?
L'Etat d'Israel impose le service militaire aux garcons (3 ans) et aux filles (2 ans). La structure militaire n'etant pas adaptee pour les jeunes filles pratiquantes (voir a ce sujet cheela 848), celles-ci en sont dispensees. Nombreuses sont celles qui choisissent alors (ce n'est pas une obligation) de remplacer le service militaire par un service national civil, appele Sherout Leoumi. Elles ont alors la possibilite de servir dans le secteur de leur choix (en milieu scolaire, en milieu hospitalier, dans l'integration des nouveaux immigrants, dans les quartiers defavorises, etc... Plusieurs organismes se chargent d'organiser pour elles ce Sherout Leoumi. Ils les aident a trouver une place correspondante a leur choix, a leur procurer si besoin un logement, a veiller a leur bien etre materiel (elles recoivent une solde minime) et spirituel (cours de Torah), etc... Elles se mettent alors au service de la societe israelienne pendant un ou deux ans. Personnellement, je pense que si le cadre est serieux (ce qui est souvent le cas mais pas toujours) et la jeune fille responsable, il s'agit la d'une grande mitsva. Notre societe a bien besoin du concours de ces jeunes filles idealistes.
Cordial Chalom
Cordial Chalom
mixité 14651; ma remarque n'avait rien a voir avec la réponse du rav Botchko, celui ci a permis dans un cas bien spécifique un issour pour sauvetage spirituel.Je n'ai pas de compétences pour en discuter ou le critiquer. Ma remarque était clairement faite suite a la question 14559; pourquoi dans un certain milieu religieux on autorisait systématiquement la mixité.Dans votre réponse au lieu de condamner fermement cette pratique vous la défendez ,c'est surprenant.J'estime nécessaire de dire et de répeter que la Halacha l'interdit strictement et catégoriquement(Meod Meod...jore Dea Ishout 21)Dans des cas exceptionnels ou enfreindre un Issour peut sauver des vies ou des ames,un possek doit etre consulté.
Comparer des activitées mixtes a sortir dans la rue comme vous l'avez fait et continuer a le faire est malheureusement- a mon avis-une certaine moquerie de la halacha.
Une petite suggestion;comme alternative aux activitées mixtes pourquoi
pas.....des activitées non mixtes!
Il me semble hélas que c'est pire qu'un dialogue de sourd.
Vous semblez être totalement incapable de lire ce qui est écrit.
suite a la 14726
en tant qu'ex du bne ,je voudrais exprimer mon plus grand etonnement !
tout d'abord je tiens a signaler qu'il n'y a aucune chance de rapprocher une personne du judaisme en lui presentant une torah falsifiee , vide de sens , ou les pires interdits de la torah sont justifies.. selon ce meme principe que vous defendez si bien ,on pourrait tout autant proposer des repas non cachers , dees soirees dancantes styles uejf, et autres.. pour reunir ces jeunes..et la surprise ,, il m'a ete donne d'entendre certains bnes de defendre bien plus que des activites mixtes pour rapprocher des bonnes ames...
en fait pour resumer je citerais simplement le rav elhanan wasserman eleve du hafetz hayim qui deja a l'epoque critiquait l'attitude du mizrahi qui consiste a couper la torah en petite tranche de saucisson pour plaire au laique sioniste.. la torah ne nous appartient pas messieurs , c'est notre devoir de la presenter telle qu'elle est !! aujourd'hui le resultat de cette politique est desolant,moi meme j'ai fait techouva barouch hachem mais mes amis du bne continuent dans cette voie parceque des "rabanims" leur ont dit que le emet c'est ca pas plus..
a mediter
ps:que s epasse-t-t-il avec la14228 et 14230
Décidément, on ne s'en sortira pas. Si on ne dit pas exactement ce que vous dites, vous n'êtes plus capable d'entendre ?
Qui a parlé de ce dont vous parlez ? Falsifier la Thora ? Justifier les pires transgressions (parce que justifier les interdits, ça il faut davqa le faire) ?
Comment pouvez-vous vous permettre de porter de telles accusations et vous livrer à de telles exagérations ?
Vous savez ce que c'est lachone hara ? Et vous dites que vous avez fait téchouva ?
Et vous voulez savoir quelque chose, puisque vous parlez des soirées dansantes et de l'uejf ? Si cela peut permettre que des juifs se marient ensemble plutôt que de commettre des mariages mixtes, peut-être que bien qu'a priori interdit, comme vous dites, méaz yétsé matoq.
Il ne s'agit pas de donner un "hekhsher cachrouth" mais de faire face à une situation anormale qu'il faut s'efforcer de réparer. Plutôt que de jeter des anathèmes.
L'accusation du saucisson, je dirais tout simplement que kol hapossel bémoumo possel. Puisque ceux que vous accusez sont justement ceux qui prônent am e'had, erets ahat et thora ahat, un peuple, une terre et une thora. Dans toutes leurs composantes et toutes leurs dimensions.
Quelle hypocrisie de belles âmes qui se contentent de prêcher à des convaincus bien au chaud dans leur coin, à l'abri de tout contact impur.
Le rav Rottenberg zatsal a entendu un jour des étudiants de sa yéchiva critiquer le rav Askénazi zatsal et se moquer de lui. Ils les a promptement remis en place et leur a dit : vous ne savez pas de qui vous parler. Nous sommes ici à l'abri mais c'est lui qui se bat sur la muraille pour défendre la brèche.
Restez à l'abri. Les risques à encourir pour l'amour d'Israël et de sa Thora ne sont pas faits pour ceux qui ne vivent que dans les livres.
suite a 14748;
Vous accusez je cite" l'hypocrisie des belles ames qui se contentent de precher a des convaincus bien au chauds dans leur coin" . Est ce que l'immense effort de tous les courants charedim (chassidiques ,lituaniens,sefarad) pour le Kirouv, en Israel et hors d'Israel avec un succes grandissant et prouvé (Keen Jirbou) dans le strict respect de la Halacha mérite il-vraiment un tel dénigrement?
Je n'ai vraiment pas l'intention de polémiquer à ce sujet. D'abord parce que ce n'est pas l'objectif du site et parce qu'il serait assez long d'expliquer la différence entre kirouv lathora et kirouv lemitsvoth. C'est pourtant un point capital et makheureusement parfaitement négligé.
chalom je voudrais votre avis sur le bne akiva
Il est devenu aujourd'hui le plus grand des mouvements de jeunesse en Israel ou il tente d'apporter a ceux qui partagent ses ideaux religieux et sionistes le complement educatif a l'enseignement formel recu a l'ecole. En Diaspora, il est represente avec un succes variable dans presque toutes les grandes communautes juives et essaie d'eveiller et de fortifier chez les jeunes juifs l'amour de la Torah, la fierte d'etre juif, la solidarite juve, l'amour d'Erets Israel, la volonte de monter en Israel et de s'y integrer. Des milliers de jeunes a travers le monde, lui doivent d'avoir echappes a une assimilation certaine. En Israel, le mouvement a profondement marque la societe israelienne et la vie politique de la nation et les effets de son travail educatif et de son reseau d'institutions (yechivot, oulpenot, etc..) sont bien visibles; ses 'bogrim' occupent des postes de responsabilite dans tous les domaines d'activite, du high-tech a l'armee, du rabbinat aux divers secteurs economiques.
cordial chalom
Concernant 14651 Ayant lu la teshouva du Seride Esh il ne permet les colonies mixtes en France ( Yeshouroun) ka cause du "matsava garoua" et du fait ke la religion en France a cette epoke netait pas la priorite des juifs. Or toutes les colonies mixtes aujourdhui (Bne Akiva entre autres) se basent sur cette techouva. comment lexplikez vous??
Désolé, mais outre que le problème a déjà été traité sur le site, je vous prie de considérer que Cheela n'est pas un forum ou on bavarde entre copains et que vous devez faire l'effort d'écrire correctement et non korektment. Sans compter que les consonnances germaniques du k m'insupportent.
RE :19309
Desole si quelques "k" vous ont deranges!! En cet apres-YomKippour veuillez accepter mes excuses.
J'ai bien relu toutes les reponses que vous avez donnes au sujet de la Reponse du Seride Esh et je nai pas trouve reponse a ma question.
Je la reformule au cas ou ce netait pas clair: Le Seride Esh ne permettait les colonies mixtes que en France ou le judaisme( a lepoque ou il ecrivait cette reponse) battait des ailes. Comment expliquez vous alors qu'aujourdhui toutes les colonies du Bne Akiva se basent sur cette Teshouva pour permmettre la mixite ( je ne parle que des USA et Canada ou je me suis renseigne, c la reponse qui ma ete donne) ??? existe il d'autres psakims allant dans ce sens dont je ne connais pas lexistence???
Je pense que le Judaisme bat de l'aile aujourd'hui dans encore beaucoup d'endroit. Un mouvement de jeunesse mixte peut aider encore beaucoup de nos jeunes a trouver un cadre religieux ou il se sentiront proche de la Tora et liés à leur identité.
Cependant si une personne se sent assez motivé et convaincu il sera peut etre préférable pour lui de fréquenter un mouvement non mixte...
en rapport avec les questions multiples sur les activites mixtes du bne akiva, il y a plusieurs impressions qui me viennent a l'esprit.
1- de quel droit on se permet de parler comme ca a des rabbins, le debat hilkhatique est quelque chose qui peut etre passione (c'est peut etre meme benefique) si ca devient des accusations permanentes, des insultes (comme disait Coluche on peut etre tres grossier sans employer de grossieretes dites admises, tout le monde n'est pas oblige d'accepter Coluche comme source hilhatique!?!? mais ca reste a mediter tout de meme) alors il y a un probleme.
2- si toute fois on rentre dans un debat hilkhatique digne de ce nom ou un debat quelconque il faut au moins ecouter l'autre, on n'est pas oblige d'accepter ce qui est dit.
3- si les "religieux" tels qu'ils donnent l'impression de se presenter ne sont pas d'accord avec ce qui se dit, il y a d'autres sites pour un public different ou ils pourront progresser dans leur sens (sans aucun cynisme)
4- s'il y a un probleme de craindre que le message qui soit transmis sur ce site ne soit pas juste ou pire soit dangereux, la chose est plus grave. En effet ce site est constitue de rabbins exclusivement (plus Mme obadia qui a ete choisie et acceptee) si on considere que ces memes rabbins se trompent il faut aller demander a Moshe rabbenou pourquoi il a institue ses successeurs sans faire attention car a cause d'eux.....jusqu'a ces rabbins actuels il y a une ligne directe a moins que l'on soit heretique. si on est contre pour simplifier on se moque de ce qu'a fait Moshe car jusqu'a aujourd'hui le Rabbin Simsovic n'a pas ete denonce comme usurpateur ni aucun autre membre de ce site. ca s'appelle du lashon hara ou comme dans notre cas du motsi chem ra car en plus ce n'est pas vrai. on connait souvent ca dans le domaine de la cacheroute mais de facon generale il y a un principe dans la guemara applique a la halakha (la juive) qui est que la force de celui qui autorise est plus forte que la force de celui qui interdit. Interdire tout est simple mais celui qui interdit ce qui est autorise viendra un jour a autoriser ce qui est interdit. tout ce jeu est tres dangereux alors messieurs les donneurs de morale en direction de nos rabbins si rigoureux, reprenez vous ou allez consulter l'episode de Rabbi chimon bar Yoh'ai quand il s'est enferme dans la grotte.
Merci pour ce site
Que notre peuple reste uni avec tous ses courants et que chacun amene sa force a l'autre et n'essaie pas de prouver la faiblesse de l'autre
J'avoue ne pas me souvenir en détail de la polémique à laquelle vous faites référence.
Il est certes vrai que tout le monde ne doit pas nécessairement être d'accord avec nous et il y a bien des points de halakha sur lesquels les décisionnaires sont en désaccord et que certains permettent et d'autres non. Il faut en tout cas à chaque fois étudier les arguments et analyses des uns et des autres.
Le principe selon lequel "la force de la permission est supérieur" ne s'applique que si au terme de l'analyse il y a sur un sujet donné autant de raisons de permettre que d'interdire ; ça ne rend pas possible de permettre ce qui est interdit, sous prétexte de "souplesse" ou de "modernité", par exemple.
Personnellement, je suis contre la mixité dans les mouvements de jeunesse, ne serait-ce que pour des raisons pédagogiques. Pour autant, il existe des situations d'exception qui requièrent des solutions d'exception. Cela n'autorise pas de faire de l'exception la règle.
Et je ne puis que souscrire aux souhaits que vous formulez à la fin de votre texte, qui rappelle la belle prière de Rabbi Elimelekh de Lizsensk.
Je suis madeiha au bné akiva qui est un mouvement sioniste et religieux mais mixte. Je viudrais savoir si ce genre de mouvement est conforme à la torah sachant de plus qu'il est interdit en eretz israël...
Chalom,
Le Bne Akiva est une mitsva grâce à lui de nombreux juifs sont sauvés des consequences de l'exil. Une chose est jugée d'apres son 'tout' et non pas d'après un seul paramètre.
Le Bne Akiva existe aussi en Israel, il a tendance selon les endroits à être non mixte. Il ya qulques 70.000 hanihim au Bne en Israel.
J'ai moi même été h'anih', madrih, et Boguer au Bne Akiva de Paris, les autres Rabbanim du site aussi en partie d'une manière ou d'une autre.
Pour le problème de la mixité je vous renvoie aux différentes réponses données sur le site notamment celles du Rav Botchko et du Rav Simsovic.