Conversation 53694 - Jeuner quand la sante ne le permet pas

Kvod horav,

Après avoir encore, comme chaque année, passé un Kippour affreux, je me pose la question: que faut-il pour manger et boire en chiourim à Kippour, un risque vital ou un "simple" risque de détérioration de la santé?
Chaque Kippour, dès midi environ je suis au lit (ça commence bien avant mais disons qu'à midi c'est le début de la fin), j'ai une migraine affreuse, la tension très basse (encore pire que d'habitude, et mon médecin se demande déjà comment je tiens debout), hypoglycémie, j'ai mal dans toute la tête, je vois flou, je suis bien entendu couchée et je ne peux pas m'occupper de ma famille.

Les semaines avant je suis malade de stress. Les semaines après j'essaye péniblement de récupérer alors que mon pauvre mari est bloqué à la maison car je suis au lit (super...).

J'ai un traitement médical journalier pour les migraines, et je suis obligée d'augmenter la dose, ce qui chute encore plus ma tension. Je prend aussi beaucoup plus d'antidouleurs avant et après (stress, puis le jeune), par example ce mois ci j'ai largement dépassé ma dose prescrite.

Je suis jeune (bh), j'ai une famille, je ne sais pas ce que tout ça va donner au long terme à part que mon neurologue dit que je ne peux pas continuer à prendre autant d'anti douleurs si je ne veux pas me retrouver avec une migraine de rebond (migraine perpétuelle D nous préserve).

Merci de votre compréhension.
R

A propos de 53694:
Kvod harav,
Merci de tout coeur. Ce sont des mois de stress que vous m'enlevez. Rien que le mois de Kippour j'ai dépassé ma dose d'antidouleurs prescrite de 50% (oui j'ai compté) et doublé mon traitement journalier, et je suis encore obligée de continuer jusqu'a aujourd'hui.
Un simple régime sans féculent modifie déjà la composition du cerveau et donc (parfois à vie) l'efficacité des médicaments anti migraines, un jeune encore beaucoup plus. Je dis ceci pour informer les gens, car moi même je l'ignorais avant!
Merci de tout coeur encore.