Conversation 50988 - Rachi sur Ecclésiaste 7, 2

Ochéa
Lundi 22 février 2010 - 23:00

Bonsoir. Je suis tombé dans un texte sur une expression que je n'ai pas comprise. J'ai essayé de la taper sur google, mais je n'ai obtenu aucune indication. Je vous recopie ici ces mots:
דידל ידלויי ודטען יטעוניה
C'est une explication de Kohelet VII, b.

Jacques Kohn z''l
Mardi 23 février 2010 - 08:26

L’expression en question se trouve dans le commentaire de Rachi sur Ecclésiaste 7, 2 (Editions GALLIA) :

« Le deuil [et la mort s’appliquant] à la fin de chaque homme. Puisque tel est le destin inéluctable de tout homme [d’arriver à la mort], “le vivant doit prendre à cœur” [le fait] que toute la bienfaisance qu’il pratique à l’égard du défunt devra être pratiquée envers lui quand il mourra [lui-même à son tour], suivant le principe talmudique (Mo‘èd qatan 28b ; Ketouvoth 72a) :] Celui qui élève la voix en pleurs [en entendant] une oraison funèbre [méritera] que l’on pleure sur lui aussi ; celui qui porte le défunt [lors de l’enterrement méritera] d’être porté [lui aussi] ; celui qui prononce des oraisons funèbres sera lui aussi l’objet d’un panégyrique ; celui qui accompagne le mort [jusqu’à sa tombe] sera accompagné lui aussi. Autre explication : “car c’est la fin de tout homme” – La mort marquant la fin de la vie de l’homme, si on ne pratique pas pour lui la bienfaisance à ce moment, on n’en aura plus jamais l’occasion. En revanche, “dans une maison où l’on festoie”, celui qui ne s’y rend pas après invitation pourra toujours prétexter : “un jour, tu auras un fil, et pour [les réjouissances organisées à l’occasion de cette naissance,] je serai alors avec toi“, ou encore : ”viendront les festivités des mariages de tes enfants auxquelles je viendrai participer !” »