Conversation 49833 - Lois du mariage des cohanim et sacrifices
Cette semaine j'ai étudié sur Vayikra, les différents sacrifices, et notamment en cas de doute, ou les transgressions involontaires qu'il faut malgré tout expier. Et je pensais à 1 situation. Il y a quelques mois ou années, 1 musulman a fait annuler son mariage parce que la femme qu'il avait épousée n'était pas vierge. Je me demandais comment ça se passerait si 1 Cohen épousait 1 jeune fille, qui lui dit être vierge, et qu'une fois épousée et le mariage consommé il se trouve qu'il apprend ou qu'elle lui dit ne pas être vierge. Je suppose que du point de vue toraïque le mariage serait annulé ipso facto, mais le Cohen encourerait-il la peine de karet par exemple?
C'est un commandement positif sur lequel il n'y a pas la sanction de karet.
Qu'est ce que karet,
la sanction de karet vient qualifier certaines transgressions que la Torah considère comme particulièrement grave, si elles on été commises volontairement, en toute connaissance de leur gravité, elles entrainent une sanction du Ciel, l'âme est retranchée de l'éternité par décision du ciel, il ne s''agit pas d'un bannissement décidé par les hommes.
Seul Hachem sait évaluer et sanctionner le degré de conscience présent dans cette faute.
Ces transgresions sont au nombre de trente six et les interdictions adressées au Cohen simple et au Cohen gadol n’en font pas partie.
Le Cohen simple lui ,n' a pas le droit d'épouser une femme divorcée ni une femme qui aurait eu des relations sexuelles interdites par la Torah., ni une femme née d'une union d'un Cohen avec une femme qui lui est interdite.
Mais, par exemple, le Cohen simple peut épouser une veuve (bien qu'il n'ait pas le droit d'épouser une femme divorcée).
Si la femme avait caché au Cohen son statut lui interdisant de l’épouser, ils doivent se séparer avec un acte de divorce. Il n’y a pas de sacrifice expiatoire prévu dans ce cas.
Le mariage n'est pas annulé automatiquement.
Un mariage interdit n'est nul que lorsque l'interdiction est assortie de "karet".
Dans le cas des unions interdites, seules les "Arayot», incestes et adultères, sont sanctionnés de karet.
Pas les interdictions spécifiques des Cohanim.